A l'heure où la dette de la France fait les gros titres de nos journaux , il est bon de rappeler le coût honteux de l'éolien, qui en plus de détruire nos campagnes et la vie de nos compatriotes, coûte très cher à nous tous ... Pour décarboner l'électricité de nos voisins.
Objet : Les Français le savent-ils ?...
A l’attention de Mesdames et Messieurs les maires, Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux.
Chers élus,
En 2023, les Français ont payé pour la décarbonation de la production d’électricité de nos voisins : Allemagne, Grande Bretagne, Italie…et ils paieront encore plus en 2024, grâce au développement des énergies intermittentes : éolien et solaire. Et ce n’est qu’un aspect des coût délirants de ces énergies censées décarboner notre production d’énergie.
Les coûts induits, dénoncés par le rapport de la Cour des comptes de 2018, eux aussi grimpent selon RTE et Enedis *, auxquels il faut ajouter les pertes d’EDF obligé de baisser la production nucléaire et hydraulique lorsque le vent souffle ou le soleil brille en raison de la priorité de ces énergies sur le réseau.
Nous vous proposons à partir de quelques tableaux ci-après (source electricity maps) de découvrir comment les Français contribuent financièrement à la décarbonation de l’électricité de nos voisins. Une solidarité payante, bien mal venue pour notre pays lourdement endetté.
Chers élus, nous restons à votre écoute si vous avez des questions ou des suggestions, et vous prions d’agréer nos très respectueuses salutations.
Maggy Ernst Présidente
Dominique Vandeweghe Vice-président Indre et Loire
Patrick Pelletier Vice-président Indre
*RTE annonce « entre 25 à 35 milliards par an à l’horizon 2030/2035, soit un triplement des
investissements par rapport aux 10 dernières années » (Source rapport Rte: bilan prévisionnel
2023).
Quant à Enédis : les investissements passeront de 4,4 milliards d’euros en 2022 à plus de 5 milliards par an à horizon 2032 pour répondre aux enjeux de la transition écologique et maintenir la performance du réseau
Allemagne TABLEAU 1 : Production (en haut à droite):
Le 20/8/2024 à 19h l’Allemagne a produit 544 g de CO2 par KWh. Les raisons :
- les éoliennes produisent peu et l’ensoleillement est faible.
- le charbon, le gaz et un peu de fioul prennent le relai avec une forte émission de CO2
Sa production est décarbonée à 55%
Allemagne TABLEAU 2 : Consommation (en haut à droite)
Le 20/8/2024 à 19h la consommation de l’Allemagne enregistre 442 g de CO2 par KWh, soit 102 g de moins que sa production !!!
La raison :
- l’Allemagne pour réduire l’impact de l’usage du gaz et du charbon et décarboner sa consommation importe de l’électricité de France majoritairement (en bas à gauche en vert)
Sa consommation est ainsi décarbonée à 62%
France TABLEAU 3 : Consommation : La France quant à elle a une production de CO2
pratiquement identique à sa consommation (18 et 19 g par KWh).
Sa production est décarbonée à 99%
Mais on peut voir que la France exporte massivement vers l’Allemagne, la Grande Bretagne, l’Espagne et l’Italie une électricité décarbonée à 99% (bas du tableau export en vert)
RAPPEL : EDF achète l’électricité éolienne terrestre 100,8 € le MWh et l’électricité des éoliennes offshore 187,9 € le MWh (source CRE 13/7/23 coûts d’achat prévus par EDF au titre de 2024)
L’offshore au premier semestre représente 7% de la production éolienne (RTE)
Le prix moyen d’achat de l’électricité éolienne se situe donc à 106,9 € du MWh au premier semestre 2024
Or sur la journée du 20/8/2024 en prenant les prix de marché de l’électricité de 6 h à 22 h, le prix moyen de vente de l’électricité exportée par la France est de 62,87 € le MWh, avec un point bas à14h à 18,58 € le MWh (Tableau 4 ci-après)
Chaque MWh exporté le 20/8/24 a coûté 44 € aux Français
Et ce n’est pas fini ! Le développement des énergies renouvelables intermittentes tire le marché vers le bas (extrait Connaissance des énergies 12/8/24),
Le gestionnaire de réseau signale par ailleurs une multiplication des épisodes de prix négatifs,
avec « 233 heures à prix négatif au 1er semestre 2024 contre 53 au 1er semestre 2023 », compte tenu de la faible demande et du volume important de production non pilotée (en Espagne, ces épisodes à prix nul ou négatif s'élèvent même à 620 heures sur les près de 4 400 premières heures de l'année).
« Les prix de l'électricité sur les marchés de gros ont poursuivi leur baisse, avec une moyenne des prix spot en France de 46 €/MWh sur les 6 premiers mois de l'année ».
Pour mémoire la France a exporté 51 TWh en 2023, l’équivalent de la production éolienne (note du 26/4/24) à un prix inférieur au prix payé par EDF. Perte d’environ 636 270 000 €
La note sera encore plus salée en 2024 pour EDF et les consommateurs, avec la croissance du nombre d’heures à prix négatifs.
TABLEAU 4 : les données de marché le 20/8/2024
Point bas pour la France à 1 4h à 18,58€ le MWh
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