Par la présente, nous souhaitons partager avec vous notre réflexion et solliciter votre soutien dans cette période « charnière » qui verra à terme une nouvelle PPE* et un nouveau SRADDET*.
En préambule, nous vous proposons de revenir sur la loi APER de mars 2023 qui prévoit une planification ascendante (émanant des communes) pour le développement des énergies renouvelables (EnR). Cette loi émet une mise garde importante :
«.. En veillant à la diversification des EnR en fonction du potentiel des territoires concernés et de la puissance des projets déjà installés »
Elle demande également de préserver la qualité du voisinage en prenant garde aux incompatibilités diverses : paysage, patrimoine, espaces naturels, biodiversité …
Par ailleurs, dans ses propos devant les 2 assemblées (les 31/1/2023 et 07/2/2023), Mme Pannier Runacher a été très claire sur la priorité donnée aux élus pour déterminer les projets d’énergie renouvelable compatibles avec leurs communes :
« C’est un levier offert aux élus pour aménager leur territoire en décidant des zones dans lesquelles ils vont en priorité développer des projets d’énergies renouvelables. Le pouvoir de proposition revient aux élus et ce sont eux qui ont le dernier mot sur le zonage. En conséquence, aucune commune ne pourra se voir imposer la création d’une zone d’accélération sur son territoire. Cependant, la somme des potentiels de ces zones devra être à la hauteur des ambitions de la programmation pluriannuelle de l’énergie. »
Cette dernière phrase ne s’appuie en fait sur aucune réalité, car la nouvelle PPE et les SRADDET qui en découlent n’étaient pas arrêtés en mars 2023 et ne le sont toujours pas. Les élus ont travaillé sans objectif, avec la connaissance qu’ils ont de leur territoire et des intérêts à protéger, en consultant aussi les citoyens.
Leur travail présenté au CRE (Comité Régional de l’Energie Centre Val de Loire) le 23/9 a permis de constater que :
« Sur la base des méthodes arrêtées, les zones d’accélération proposées sont de nature à satisfaire les objectifs du SRADDET à l’horizon 2030 pour les filières solaires photovoltaïque, l’éolien, et le solaire thermique »
Des efforts restent à faire pour le biogaz, le bois énergie et la géothermie.
Un point important se dégage de la synthèse du CRE :
L’éolien ne représente que 2% des surfaces des ZAER* remontées par les élus locaux à la préfecture de la région Centre (voir annexe1)
C’est un excellent résultat et le signe d’une prise de conscience des impacts très négatifs de l’éolien par rapport aux risques évoqués ci-dessus. Nous vous proposons de les examiner sous deux aspects : localement et nationalement dans les deux documents en annexe A et B
Mais on ne peut qu’être inquiets à la lecture de la nouvelle PPE* présentée récemment qui ne va pas du tout dans le sens des propositions des communes et donc de la réalité du terrain.
Ainsi pour l’éolien terrestre, le gouvernement entend maintenir le rythme actuel de développement, avec un objectif de 1,5 GW de capacité supplémentaire chaque année, ce qui aboutirait au doublement du parc actuel en 2035. Ceci, en dépit de l’opposition grandissante et de la saturation dans certains territoires, en totale contradiction avec les mises en garde évoquées ci-dessus. Et ce n’est pas le seul point contestable de cette PPE.
Que devient la promesse de Mme la Ministre de la transition énergétique ?..Maintenir de tels objectifs serait un mépris total du travail et de la volonté des élus et des territoires !... Aurons-nous suffisamment de maires qui se présenteront aux prochaines élections en 2026, s’ils n’ont plus le sentiment d’avoir un pouvoir local suffisant pour aider leurs concitoyens et développer l’économie de leur territoire?
La PPE a été mise en consultation le 4 novembre jusqu’au15 décembre. Il importe de manifester notre opposition à des décisions inacceptables, qui de plus coûtent et coûteraient très chères pour un résultat inverse de celui attendu en matière de décarbonation et un appauvrissement généralisé, alors que notre pays connaît déjà un déficit abyssal.
Nous vous remercions de l’intérêt que vous porterez à ce courrier et à notre argumentation, et dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer……..nos respectueuses salutations.
Maggy Ernst* Présidente Déléguée FED Indre et Loire
Dominique Vandeweghe* Vice-président Indre et Loire
Patrick Pelletier* Vice-président Indre
* Pour les associations de notre Fédération (liste sur le site de la fédération)
Copie : Députés et Sénateurs, Présidents des maires, Présidents des maires ruraux, Présidents des communautés de communes, Conseillers départementaux, Conseillers régionaux, Mesdames et Messieurs les Maires et leur Conseil municipal
PPE : Programmation Pluriannuelle de l’Energie
SRADDET : Schéma Régional d'Aménagement, de Développement Durable et d'Egalité des Territoires
ZAER : Zone d’Accélération des Energies Renouvelables
PJ :
Annexe 1 tableau issu de la présentation du Comité régional de l’énergie le 23/9
Annexe 2 : tableau de synthèse de l’étude Opinionway « les Français et l’impact des éoliennes »
Annexe 3 : La consommation d’électricité de 2005 à 2023
Annexe 4 : Evolutions des émissions de GES entre 2018 et 2023 (Mt CO2e) en France
Annexe 5 : Note explicative : les prix négatifs, le coût de l’export d’électricité vers nos voisins
Annexe 1:
Issu des documents présentés au Comité Régional de l’énergie du 23/9/24. L’éolien ne représente que 2%
Annexe 2 :
Synthèse étude Opinionway « Les Français et l’impact des éoliennes
Annexe 3 :
La consommation d’électricité de 2005 à 2023 RTE
Annexe4 :
Evolutions des émissions de GES entre 2018 et 2023 (Mt CO2e) en France
Ci-dessous quelques photos du désastre éolien : il ne s’agit pas de photomontages, mais de la réalité subie par les riverains. Un cauchemar à de nombreux km !!
C’était un charmant village dans le Cher...
Non ce n’est pas un aéroport, mais la vision d’un habitant du Cher le soir...
Annexe 5 :
Note explicative : les prix négatifs, le coût de l’export d’électricité vers nos voisins
ANNEXES A ET B
A) _Impact de l’éolien localement :
La position de notre Fédération est claire. Elle rejoint les mises en garde de la loi APER et celles exprimées dans l’avis du CRE sur les risques d’incompatibilité des installations d’EnR avec l’environnement, le paysage, le patrimoine, le voisinage habité, la biodiversité, la qualité architecturale urbaine et paysagère…Elle se positionne pour le développement les énergies renouvelables pilotables : géothermie, bois énergie, biogaz, hydraulique, plus le solaire thermique, intermittent mais précieux pour apporter sa contribution au chauffage.
Le constat des impacts négatifs de l’éolien est sans appel :
1°) Les éoliennes proposées actuellement sont de plus en plus hautes : 180, 200 et 245 m. Leur impact visuel de jour comme de nuit (photos en annexe) ne peut être évité, détruisant la qualité des paysages, portant atteinte au patrimoine bâti, à la valeur des biens, et constituant un risque important de destruction de l’avifaune et des chiroptères, des espèces endémiques ou migratrices.
2°) Leur impact sur la santé des personnes et la valeur de leurs biens est reconnu par des jugements, entre autres : Deux arrêts très importants sur le trouble anormal de voisinage et la dévalorisation immobilière :- le 12/3 /24 à Rennes- le 8/7/21 à Toulouseavec une indemnisation des plaignants, reconnaissent cette nocivité.
3°) Leur impact sur la santé animale notamment les élevages fait les gros titres de la presse régulièrement. Voir notre lettre du 29/1/24 sur notre site (Brèves /blog) :
4°) Leur impact sur l’attractivité de notre région. Vous trouverez en annexe un tableau de synthèse édifiant d’une étude Opinionway pour Sites et Monuments « Les Français et l’impact des éoliennes ». (Annexe N°2)Cette étude réalisée avec un panel très large de citoyens citadins et ruraux (2258 personnes) démontre parfaitement le rejet massif de l’éolien pour les résidents et les touristes. Or la région Centre a placé le développement touristique au centre de son projet, comme se plaît à le rappeler le président de notre région Mr Bonneau.Dans le document « AMBITION TOURISME 2030 » cet axe est particulièrement clair.
• ACTION 1 ǀ Préserver et promouvoir la qualité de nos paysages et de la nature
• ACTION 2 ǀ Renforcer une offre de slow tourisme La région Centre-Val de Loire, 1ère région de tourisme à vélo, une destination européenne reconnue.
• ACTION 5 ǀ Développer le tourisme patrimonial et culturel
Le développement de l’éolien détruit l’attractivité de nos territoires !
5°) La région Centre Val de Loire est la seule région de France autonome en matière d’énergie finale consommée (Source Panorama de l’énergie en région Centre 2022)
Consommation finale d’énergie en 2021 : 67 969 GWhsProduction :79 315 GWhsSoit un bonus de 16,7% exporté vers d’autres territoires.
Elle produit 4 fois plus d’électricité qu’elle n’en consomme, grâce surtout à ses 4 centrales nucléaires. Elle assure ainsi 14% de la production électrique française.Une production largement décarbonée avec pratiquement 87% de nucléaire qui génère 3,7 g de CO2 par KWh. (Source ADEME) Dans ces conditions :
- Est-il urgent de détruire un peu plus les départements qui ont déjà beaucoup contribué au développement éolien et demandent un moratoire ?..
- Est-il urgent de développer l’éolien dans les départements qui résistent au massacre avec des arguments forts sur le patrimoine ou la biodiversité ?..
- Est-ce faire œuvre de justice que d’étendre la peste éolienne où elle n’est pas, sans considération du contexte local ?...
On ne peut tenir un discours volontariste sur le développement de la région, sur son attractivité et son tourisme… et en même temps encourager l’éolien destructeur.On ne peut se baser sur le souhait d’une commune d’installer des engins de 200m et plus, et se moquer du refus des communes voisines qui seront lourdement impactées, ou des communautés de communes opposées à l’éolien.
6°) La région Centre est majoritairement peu ventée (2 sur 7 sur l’échelle des vents)
La loi APER rappelle de tenir compte du potentiel des territoires.
B) Impact de l’éolien au national :
En plus des éléments concernant notre région, il faut aujourd’hui ouvrir les yeux sur l’inutilité, et même la nocivité de l’éolien pour la décarbonation, ainsi que son coût pour les citoyens et pour l’emploi. Pour cela nous devons aussi regarder ce qu’il se passe hors de nos frontières :
1°) Ainsi, l’Allemagne a fait le choix de se passer du nucléaire. Le solaire ou l’éolien constitue une alternative (aléatoire et intermittente) au charbon et au gaz qui génèrent plus de CO2. Elle a baissé sa puissance pilotable installée, se rendant vulnérable en période de pointe où la demande d’électricité est importante, et elle importe à une très grande fréquence une partie de sa consommation d’électricité ….. de France particulièrement, tout en combattant la reconnaissance du nucléaire français à la Communauté européenne !Selon RTE, l’intensité des émissions de gaz à effet de serre de la production d’électricité française en 2023 est 10 fois inférieure à celle de l’Allemagne. La France fait partie des 3 pays les plus performants en Europe grâce à son mix énergétique.2°) En France l’hydraulique et le nucléaire fournissent une électricité pilotable, fiable et décarbonée. Selon l’ADEME : le nucléaire = 3,7g de CO2 par KWh et l’éolien = 14,1 g de CO2 par KWh.Mais le système n’est pas optimum, car quand le vent souffle l’électricité éolienne est prioritaire sur le réseau, le nucléaire doit baisser sa production. On augmente alors nos émissions de CO2..Cherchez l’erreur et les coûts associés!
3°) _La production d’électricité augmente en France. Après la crise de 2022 qui a vu une chute de production importante, en 2023 la production d'électricité en France métropolitaine a atteint 494,3 TWh, soit 11% de plus qu'en 2022. Elle doit encore progresser en 2024.Dans le même temps, la consommation chute, et ceci depuis 2019 (voir annexe N°3 ). Les efforts pour économiser l’énergie, l’augmentation de l’efficacité énergétique, mais aussi malheureusement la désindustrialisation expliquent cette décroissance. L’augmentation du coût de l’énergie joue un rôle essentiel dans cette perte de compétitivité. « L’énergie est actuellement deux à trois fois moins chère aux États-Unis qu’en Europe ou en Asie » Source l’Energeek le 5/11/24.
Cet écart très défavorable qui s’ajoute à l’agressivité de la Chine impose une remise en cause de la politique énergétique. Seule une électricité fiable, abondante et abordable peut garantir un développement économique durable. Les chiffres de la désindustrialisation : A fin septembre, sur 12 mois glissés, le « nombre de défaillances d’entreprises établit un record à 66 000, dont un peu plus de 64 000 cessations de paiements, » annonce Thierry Millon, directeur des études d’Altarès, qui a étudié les données des entreprises. Pour le troisième trimestre, allant de juillet à septembre 2024, cela correspond à 13 429 entreprises, soit une hausse de 20,1 % par rapport à la même période de 2023. (Extrait Ouest France 15/10).
Cette désindustrialisation touche aussi l’Allemagne. Extrait du post d’un ingénieur
*Source: données IEA, graphique B. Lomborg
Et voilà pourquoi des Volkswagen, des Michelin, des Thyssen-Krupp, Vallourec, Stellantis, Renault, Airbus, Ford, Bosch, BASF, Northvolt, Norsk hydro, Arcelor Mittal, Duralex, Glencore, et j'en passe, ont annoncé depuis 2 ans des fermetures d'usines liées à la perte de compétitivité énergétique du vieux continent. Il y a urgence à arrêter le délire du déploiement des énergies intermittentes, prétendument renouvelables.
4°) _ En raison de la surproduction d’électricité, en 2023 la France a exporté 51 TWh et ce volume correspond en fait à la production éolienne. Cette électricité a été exportée vers les pays voisins, aidant ainsi à la décarbonation de leur consommation. C’est particulièrement le cas de l’Allemagne. Cette électricité a été vendu moins chère qu’elle n’a été achetée. Nous avons payé pour décarboner nos voisins ! (Annexe 5 note explicative)
5°) _ Le développement intensif des énergies renouvelables intermittentes en Europe et en France entraîne une multiplication des périodes à prix négatifs quand le vent souffle fort ou le soleil brille. Ceci signifie qu’EDF doit payer pour évacuer cette électricité inopportune.Au 1er semestre de 2024, le nombre d’heures de vente de l’électricité à prix négatif a été de 233 h, contre 53 h en 2023en France !La note risque d’être encore plus salée cette année. Nous paierons… !
6°) _ Le développement des énergies renouvelables intermittentes (éolien, solaire) c’est aussi le développement des lignes et postes sources pour répondre à la dissémination des parcs en France.200 milliards d’ici 2040 !.. Voilà ce que cela va coûter. Même si une partie servira à améliorer l’existant, la majorité concerne le développement des EnR.
Une somme monstrueuse pour produire une électricité de mauvaise qualité (fatale)- qui nécessite des centrales thermiques pour prendre le relai en période de pointe, quand le vent ou le soleil sont absents.- qui génère plus de CO2 que le nucléaire, -qui oblige le nucléaire à s’effacer et fluctuer quand le vent souffle ou le soleil brille (pertes financières et usure inutile du matériel), -qui est la cause de prix négatifs - qui, cerise sur le gâteau, coûte cher à notre balance commerciale (matériel importé) – qui créé très peu d’emplois et nuit à notre sécurité et notre autonomie. Un sujet important mis en lumière par la commission Schellenberger /Armand
7°) _ 200 Milliards pour quels résultats dans la lutte contre les gaz à effet de serre ?...Pour quelle qualité d’électricité ?.. Pour quel intérêt de la France ?..La France émet 0,8% des GES mondiaux.(Source DATA LAB 2021)La France a encore baissé ses émissions entre 2021 et 2023 (voir annexe N°4)
Doit-on dépenser 200 milliards pour construire des lignes et postes sources, tout ça pour une électricité intermittente et aléatoire, alors que notre électricité est déjà décarbonée à 93%, grâce au nucléaire et à l’hydraulique (Source EDF 2023) ?...
- 200 milliards alors que nous sommes largement autosuffisants ?
- 200 milliards alors que le programme nucléaire des 6 premiers réacteurs est estimé à 67,4 milliards (mars 2024) et que la politique erratique de ces dernières années a endetté EDF (Plus de 54 milliards !) Pour exemple : Dans le cadre de l’ARENH*, EDF vend son électricité nucléaire à ses concurrents à 42 € le MWh, et a une obligation d’achat de l’électricité éolienne à un prix prohibitif : 100,8 € le MWh pour l’éolien terrestre et 187,9€ le MWh pour l’éolien en mer (chiffres Commission de régulation de l’énergie juillet 2023)
- 200 scandaleux milliards alors que notre pays fait face à une dette abyssale !
8°) _La libéralisation du marché en 2007 et le développement des EnR intermittentes ont contribué à l’augmentation importante des prix de l’électricité :
« Le prix du kilowattheure a plus que doublé en France, passant de 0,1061 € en 2007 à 0,2516 € TTC en août 2024, soit une augmentation de 137,17 % » (Source Connaissance des énergies)
9°) _On ne peut que constater que le développement de l’électrification des usages n’est pas au rendez-vous pour des raisons économiques, mais aussi parce que les objectifs ne sont pas réalistes. Cela demande de sérieux ajustements. Deux exemples de ce que prévoit la PPE à la suite d’une électrification intensive :
« Les deux tiers des ventes de voitures neuves devront être 100% électriques d’ici 2030, dans seulement cinq ans, contre 15% aujourd’hui »Les constructeurs et les acheteurs montrent une frilosité qui laisse présager un brûlant échec
« Le bâtiment devra réduire ses émissions à 35 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an, toujours en 2030, contre 62 millions de tonnes en 2022. Par quels miracles ? »
Conclusion
_ Le mur des coûts est devant nous. A nous de manifester notre opposition au développement irraisonné des énergies renouvelables intermittentes et particulièrement l’éolien, plus destructeur que tout autre EnR. La situation de notre économie et de nos finances ne le permet pas eu égard aux coûts engendrés pour une inefficacité patente et des dégâts collatéraux inacceptables.
Il n’est pas permis de continuer à dire que les énergies renouvelables intermittentes sont moins chères que le nucléaire si, comme le soulignait la Cour des comptes en 2018, on intègre les coûts induits évoqués dans ce texte, si on considère aussi que ces investissements sont faits pour une durée de vie limitée à environ 20 ans à comparer aux 40, 60 ou même 80 ans (aux USA) des centrales nucléaires.
La recherche avance, notamment concernant les petits réacteurs (SMR et AMR) capables de fournir de l’électricité aux électro intensifs ou de la chaleur décarbonée à la place du charbon ou du gaz.
Un signal fort : récemment, 14 banques parmi les plus grandes du monde se sont engagées à financer l’énergie nucléaire (Extrait Transitions et Energies 30/10/24).
La géothermie, la méthanisation, le solaire thermique à usage individuel ou collectif… il y a encore de pistes à explorer dans un véritable esprit de développement durable
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