Auzouer en Touraine : le préfet autorise le projet éolien
article de la NR avec un autre article sur les espèces migratrices en dessous...
Sans évocation de la cigogne noire...
Pour ne pas enterrer la stratégie nucléaire française
Très bon article de Raphaël Schellenberger, dont la commission a permis de découvrir les raisons de notre perte d'indépendance énergétique et de notre sécurité d'approvisionnement.
Vouloir installer le premier réacteur Nuward à Marcoule, sur le site du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) initialement dédié à l'accueil du projet Astrid est un non-sens, explique Raphaël Schellenberger, le député de Fessenheim.
Depuis le discours de Belfort en 2022, Emmanuel Macron soutient une nouvelle stratégie nucléaire pour la France. C'est un changement dans la vision énergétique de 2017. Il est bienvenu, mais sa mise en oeuvre doit désormais bénéficier de la même puissance de conviction que le discours. De ce point de vue, les choses sont plus subtiles. En matière nucléaire, la confusion entre les effets d'annonce et le temps du développement et de l'industrialisation peut conduire à proposer des décisions qui produiront des effets contraires à leurs objectifs. Dans ce registre, la promesse des « small modular reactors » (SMR) - petits réacteurs modulaires - est un leurre dangereux, car ce sigle recouvre des réalités très différentes.
Le projet Nuward, porté par EDF, peut être résumé en une construction à l'échelle 1/6 de l'EPR. Un réacteur qui peut être construit en usine, dont la sécurité intrinsèque est améliorée par la faible quantité de combustible. Ce n'est pas un réacteur de recherche. Il n'y a pas d'innovation dans les grands principes de fonctionnement par rapport au parc électronucléaire français. C'est un réacteur à eau pressurisée (REP) comme il en existe 56 en France (bientôt 57 avec Flamanville) construit en petite taille.
En ce sens, vouloir installer le premier réacteur Nuward à Marcoule, sur le site du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) initialement dédié à l'accueil du projet Astrid, est un non-sens. Nuward n'est pas un réacteur de recherche. C'est un réacteur de production. Sa place se situe sur l'un des 19 sites nucléaires de production d'électricité en France. Ils sont nombreux à être prêts à accueillir ce projet, à commencer par Fessenheim.
Si ce projet d'installer Nuward à Marcoule, annoncé dans les « Echos » et envisagé comme décision pour le prochain conseil de politique nucléaire de février, n'est pas cohérent, il réaliserait le rêve de tous les antinucléaires : enfoncer le dernier clou dans le cercueil du projet industriel français de construire un nouveau réacteur à neutrons rapides.
Car il faut le rappeler, la stratégie nucléaire française depuis l'après-guerre, c'est bien la fermeture du cycle du combustible, la réduction drastique de nos déchets nucléaires et l'accès à la souveraineté énergétique grâce à l'utilisation de 100 % de l'uranium (et pas 1 % tel que le permet la technologie des REP). Cette stratégie c'est le réacteur à neutrons rapides (RNR). Une stratégie concrète qui s'est déjà révélée grâce à 3 réacteurs que la France a construits : Rapsodie (Cadarache), Phénix (Marcoule) et Superphénix (Creys-Malville).
En 2010, pour relancer cette filière, est né le projet Astrid, qui avait pour objectif de développer le nouveau réacteur français à neutrons rapides. Sa construction était prévue sur les 40 hectares de terrains propriétés du CEA à Marcoule à côté du laboratoire de recherche Atalante utile aux combustibles des RNR (mais inutile pour Nuward). Un projet stoppé par Edouard Philippe en 2019, à l'issue des phases de R&D. Cette décision d'arrêt a été mise en œuvre par le nouvel administrateur général du CEA qui, depuis, cherche à la rendre irréversible. Et quel meilleur moyen, pour s'assurer que le projet ne voit pas le jour, que de destiner son foncier à autre chose ?
Derrière ce terme SMR, et l'idée d'innovation qu'emporte son anglicisme, se cachent donc des réalités très différentes. La décision que s'apprête à prendre le président de la République serait dramatique et finirait d'étouffer une filière nucléaire française qui reprenait son souffle. Les choses doivent être très claires : Nuward a sa place à côté de l'une des 19 centrales civiles françaises ; Marcoule doit rester le site du développement de l'innovation qui ramènera la France dans la compétition internationale grâce au réacteur à neutrons rapides.
Le foncier nucléaire est précieux, il faut en faire l'usage le plus juste au regard de sa valeur ajoutée possible ! Le nucléaire à la française n'est pas une solution de transition. C'est bien un espoir pour notre avenir décarboné !
Corruption confortable" au Danemark, avec l'éolien en particulier.
Article traduit par Marie Koefoed présidente de l'APECCC à Charost
Une offre difficile à refuser : un investisseur écologiste accusé de « corruption complaisante »
L’entreprise offre une somme supplémentaire à trois chiffres si les politiciens locaux donnent le feu vert pour qu’une île énergétique s’érige sur terre.
Les candidatures pour des projets d’énergie verte affluent de la part de politiciens et de fonctionnaires municipaux, tous désireux de laisser les parcs solaires, éoliens et autres parcs énergétiques s’étendre sur des centaines d’hectares.
Dans la municipalité de Skive, il y a une application qui se démarque des autres.
J’appellerais cela de la corruption confortable.
JOACHIM STEENSTRUP, DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION, EUROWIND ENERGY
Il provient de la société BioCirc et contient la promesse d’un beau cadeau d’argent, c’est le moins qu’on puisse dire.
Une somme à trois chiffres d’un million dans un nouveau fonds vert pour la région contribuera à une pilule amère sous la forme d’un îlot énergétique sur terre qui se glissera plus facilement dans la communauté locale.
- La transition écologique doit également être une transition équitable. Nous pensons qu’il y a une meilleure compréhension si vous partagez également les bénéfices, explique Bertel Maigaard, PDG de la société BioCirc.
Mais c’est précisément cette approche qui est prise en défaut par l’un des autres requérants.
- J’appellerais cela de la corruption confortable, déclare Joachim Steenstrup, directeur de la communication de la société Eurowind Energy.
« Il est quelque peu discutable qu’une somme à trois chiffres soit promise à l’autorité qui doit délivrer un permis de construire et vérifier qu’il est conforme à celui-ci.
Bertel Maigaard est le PDG de la société BioCirc, qui prévoit des projets de plusieurs milliards de couronnes avec des centrales de biogaz et Power to X qui produiront du biocarburant à partir de l’électricité de ses propres parcs solaires et éoliens. (Crédit photo : © DR News)
Risque que l’argent l’emporte sur le professionnalisme
Le lourd don en argent vert de BioCirc vient s’ajouter à ce que l’entreprise est déjà obligée de verser à ses voisins en compensation conformément à la législation.
Ceux qui attirent beaucoup d’argent auront un avantage dans la mise en œuvre de leurs projets d’énergie renouvelable.
ROGER BUCH, CHERCHEUR MUNICIPAL, ÉCOLE DANOISE DES MÉDIAS ET DU JOURNALISME
L’argent tombe dans un endroit sec, parce que les municipalités manquent d’argent, de sorte qu’il est extrêmement difficile de refuser des montants à trois chiffres en millions, explique le chercheur municipal Roger Buch de l’École danoise des médias et du journalisme.
« Ce n’est pas quelque chose que les politiciens municipaux peuvent ignorer. Et cela signifie que ceux qui attirent avec beaucoup d’argent obtiennent un avantage en termes de réalisation de leurs projets d’énergie renouvelable, dit-il.
Roger Buch insiste sur le fait qu’il n’est pas question de pots-de-vin ou de corruption, car l’argent ne va pas directement dans les poches des politiciens, mais est destiné à une région spécifique.
Cependant, l’effet est fondamentalement le même, estime-t-il.
- Cela peut faciliter le passage du projet dans le processus de prise de décision politique. C’est tout à fait évident.
Selon le chercheur municipal, les dons peuvent être problématiques à la fin. Parce qu'ils peuvent détourner l'attention des projets qui sont les meilleurs - d'un point de vue professionnel.
- Nous pouvons nous retrouver avec les projets qui avaient le plus d'argent derrière nous. Ce ne sont pas forcément les meilleurs projets pour le Danemark et pour la transition écologique », explique Roger Buch.
Vous voulez faire une différence localement
BioCirc existe depuis deux ans et est un nouvel acteur des énergies renouvelables et de la transition verte.
J'ai du mal à voir en quoi il serait mauvais pour nous de partager une partie des bénéfices.
BERTEL MAIGAARD, PDG, BIOCIRC
L'entreprise veut être le plus grand producteur de biogaz au monde et a acquis huit usines de biogaz, dont celle de Vinkel, dans la municipalité de Skive.
- J'ai du mal à comprendre qu'il soit mauvais que nous partagions une partie des bénéfices, déclare le CEO Bertel Maigaard.
Créera plus d'îlots énergétiques sur terre
BioCirc prévoit de développer ce qu'ils appellent eux-mêmes des « îlots énergétiques sur terre ».
Celle-ci repose sur des installations de biogaz qui seront modernisées avec des éoliennes, des cellules solaires et des centrales Power-to-X qui produiront des biocarburants.
Chaque îlot énergétique coûte environ cinq milliards de couronnes, a déjà confirmé BioCirc à Dagbladet Børsen.
BioCirc a des applications pour des îlots énergétiques situés dans cinq municipalités : Viborg, Vesthimmerland, Jammerbugt, Ringsted et Skive.
Il nie qu'il y ait eu des pots-de-vin.
- Ici, nous redonnons l'argent à la communauté locale, c'est-à-dire aux citoyens. Je dirais donc dis-le'est exactement le contraire de la corruption, dit Bertel Maigaard.
Il ne cache pas le fait que des fonds verts locaux remplis de millions de couronnes font partie de l'ensemble qui incitera les politiciens municipaux à choisir le projet de BioCirc plutôt que d'autres.
Par exemple, dans Angle at Skive.
- Nous devons offrir les bonnes choses que nous avons. Nous créons 100 emplois localement. Il y aura beaucoup de recettes fiscales. De plus, nous choisissons également de reverser une partie des bénéfices à la municipalité et aux citoyens. Il est clair que la municipalité doit en tenir compte lorsqu'elle évalue s'il s'agit d'un bon projet, dit-il.
L'argent est « très important », admet l'adjoint au maire
À Skive, l'adjoint au maire Mogens Birkelund (conservateur) admet que la promesse d'un don d'un million de dollars de BioCirc fait une différence par rapport à ses priorités.
« C'est d'une grande importance pour moi, car je dois veiller aux intérêts de la municipalité de Skive. Je pense qu'il est juste qu'une partie des profits et de la valeur qui sont créés reviennent également à la municipalité et restent dans la municipalité, dit-il.
L'adjoint au maire de la municipalité de Skive, Mogens Birkelund (conservateur), ne cache pas que l'argent fait la différence lorsque les politiciens locaux évaluent les nombreuses applications énergétiques différentes.
La municipalité de Skive a reçu 22 demandes de projets énergétiques. Ils sont maintenant réduits à six. Deux d'entre eux ont été priorisés et seront envoyés directement sur le terrain pour discussion.
Le projet de BioCirc à Vinkel est l'un d'entre eux.
L'économie allemande va mal!
L’économie allemande va « dramatiquement mal », selon Robert Habeck, ministre de l’Économie
Par : Jonathan Packroff | Euractiv.com | translated by Marie-Alix Pocholuk
Langues : English
L’économie allemande va « dramatiquement mal », a déclaré le ministre de l’Économie du pays, Robert Habeck (Verts), lors d’une foire commerciale à Leipzig mercredi (14 février). Le gouvernement ne s’attend plus qu’à un taux de croissance de 0,2 % pour 2024.
L’année dernière, l’Allemagne a enregistré la pire performance de toutes les grandes économies mondiales, avec une contraction du PIB de 0,3 %, exacerbant les inquiétudes quant à la détérioration de la plus grande économie d’Europe.
Alors que les responsables politiques et les chefs d’entreprise espéraient que 2024 offrirait des perspectives plus encourageantes — le gouvernement allemand prévoyant jusqu’à récemment un taux de croissance de 1,3 % pour cette année — les remarques de M. Habeck, rapportées par le quotidien la FAZ plus tôt dans la journée de mercredi, laissent entrevoir un scénario beaucoup plus sombre.
Le gouvernement est maintenant prêt à réduire ses prévisions à 0,2 %, a déclaré M. Habeck, faisant état d’une économie qui va « dramatiquement mal ».
Cette révision de l’estimation de croissance du pilier industriel et exportateur de l’Europe jette une ombre sombre sur les prévisions économiques de la Commission européenne pour l’ensemble de l’Union, attendues jeudi (15 février), car l’économie globale de l’UE a traditionnellement tendance à suivre la trajectoire de l’Allemagne en raison des liens commerciaux étroits que la plupart des pays européens entretiennent avec la puissance industrielle allemande.
Le ralentissement économique de l’Allemagne a récemment été analysé comme étant structurel plutôt que temporaire par plusieurs experts, car le pays est aux prises avec des prix de l’énergie et des impôts sur les sociétés plus élevés que ceux de ses concurrents mondiaux, tandis que les entreprises se plaignent d’un fardeau réglementaire et bureaucratique de plus en plus lourd.
Bien que la dette publique du pays soit nettement inférieure à celle des autres économies du G7, le gouvernement est divisé sur la question de savoir s’il est nécessaire d’augmenter la dette publique pour sortir de la récession actuelle.
M. Habeck a récemment lancé l’idée d’un nouveau fonds de 30 milliards d’euros par an, financé par la dette, pour des subventions industrielles sous forme de crédits d’impôt, à l’instar de la loi américaine sur la réduction de l’inflation (Inflation Reduction Act, IRA). Le ministre des Finances, Christian Lindner (Parti libéral-démocrate/FDP, Renew Europe), a toutefois exprimé sa préférence pour une baisse de l’impôt sur les sociétés, financée par une réduction des dépenses.
Importation gigantesque de Chine pour les éoliennes en mer.
Éolien en mer : les premiers éléments du parc d’Yeu-Noirmoutier arrivent au Grand Port de La Rochelle
Lecture 2 min
Par Philippe Baroux
Publié le 11/02/2024 à 17h00.
Mis à jour le 11/02/2024 à 17h15.
Un premier navire chargé de onze éléments pour les fondations d’éoliennes du futur parc en mer d’Yeu-Noirmoutier est parti de Chine cette semaine. Il est attendu mi-mars au Grand Port maritime de La Rochelle
Un navire chargé d’éléments d’éoliennes pour le futur parc en mer d’Yeu-Noirmoutier a quitté la Chine cette semaine de février. Le « Black Marlin » fait route vers La Rochelle où il est attendu à la mi-mars au Grand Port maritime. L’Agence maritime de La Rochelle-Pallice (AMLP) du groupe Maritime Kuhn procédera alors à la manutention du chargement : onze monopieux de 700 tonnes chacun, les premiers éléments des fondations du parc éolien en mer.
Ces tubes d’acier de 7 mètres de diamètre et de près de 60 mètres de longueur seront déposés à quai puis stockés en attendant que les rotations vers le chantier du parc s’engagent début avril. D’autres éléments, des pièces de transition tout aussi volumineuses, arriveront simultanément de Rotterdam (Pays-Bas). À intervalles réguliers, cette opération d’envergure se renouvellera ainsi jusqu’à la rentrée 2025. La procédure est identique à celle qui s’était déroulée pour le parc éolien en mer de Saint-Nazaire.
124 très lourds éléments
L’entreprise rochelaise AMLP est en effet retenue une nouvelle fois par les Belges de DEME qui pilotent l’installation du parc éolien. Entre les printemps 2021 et 2022, les deux partenaires avaient déjà manutentionné 160 lourdes pièces au fil
Un extrait d'un article de European Scientists sur l'Energiewende:
pourquoi ça ne fonctionne pas...
Après avoir été soumis à la flambée du coût de l’électricité et aux risques de pénuries, le grand public s’intéresse enfin aux subterfuges qui se cachent derrière la production d’énergie. Certains commencent à comprendre que l’Energiewende, la transition énergétique Allemande que certains aimeraient nous imposer en France, nous condamne à une forme de décroissance, aussi il est important de revenir sur les impossibilités physiques auxquelles sont confrontées la production d’électricité à partir d’ENR pour bien comprendre pourquoi ça ne peut pas fonctionner. C’est ce que fait méticuleusement Michel Deshaies, professeur de géographie à l’université de Lorraine et spécialiste de l’Allemagne, dont les recherches portent en particulier sur la politique énergétique allemande et sur ses implications environnementales.
CE QUE CACHE L’INTERMITTENCE DES ENR
La montée en puissance des énergies renouvelables masque le fait que, malgré d’énormes capacités nouvelles créées, l’éolien (69 GW en 2023) et le photovoltaïque (82 GW) dont la production est intermittente, doivent en permanence être soutenus par des centrales « pilotables ». Alors que pendant quelques heures, l’éolien peut fournir jusqu’à 80% de la consommation d’électricité du pays, la plupart du temps, notamment lors des périodes froids d’hiver, ou de temps chauds d’été, ce sont des centrales thermiques à lignite, à charbon et de plus en plus, à gaz, qui assurent l’essentiel de la production. La situation durant le mois de janvier 2024 a illustré parfaitement cette nécessité (figure 4). Alors que pendant la première semaine, marquée par un temps doux et venteux, l’éolien à lui seul, a fourni 47% de la consommation d’électricité du pays, contre 32% pour l’ensemble des centrales thermiques (lignite, charbon et gaz), l’arrivée d’un temps froid et peu venteux en deuxième semaine a fait chuter la production éolienne à 26% de la consommation, alors que les centrales thermiques ont fonctionné à plein régime, fournissant 55% de la consommation électrique du pays.
Les fluctuations sont encore plus spectaculaires quand on les observe à l’échelle de la journée. Par exemple, alors que le 3 janvier à 18 h, l’éolien a fourni 57% de la consommation d’électricité contre 21% pour l’ensemble des centrales thermiques, le lendemain 4 janvier à 18 h, l’éolien ne produisait plus que 17% de la consommation, contre 43% pour les centrales thermiques, rendant par ailleurs nécessaire l’importation de l’équivalent de 15% de la consommation du pays (figure 4). Une semaine plus tard, le 10 janvier à 18 h, en pleine période de froid, la part de l’éolien était même tombée à 9% alors que celle des centrales thermiques était montée à 65%, auxquels devaient s’ajouter 7% d’importations. Deux semaines plus tard, le 24 janvier à 18 h, le retour d’un temps doux et venteux faisait remonter la production éolienne à 67% de la consommation, tandis que la part des centrales thermiques était retombée à 25%, rendant possible d’importantes exportations.
Si l’on fait le bilan du mois de janvier 2024, il apparaît que les énergies renouvelables n’auront fourni la majorité de la consommation que pendant 14 jours contre 17 jours pour les centrales thermiques.
Surtout, il y a eu une longue période de sept jours du 6 au 13 janvier, durant laquelle la production éolienne est restée constamment très faible, avec la nécessité de faire fonctionner les centrales thermiques à plein régime.
QUAND LA PRODUCTION ÉOLIENNE ATTEINT SON MAXIMUM
En conclusion, l’évolution de l’approvisionnement en électricité de l’Allemagne durant le mois de janvier 2024 illustre les limites de l’Energiewende. Le mois de janvier étant en moyenne, comme les autres mois d’hiver, une période où la production éolienne atteint son maximum, celle-ci ne couvre la plus grande partie de la consommation d’électricité du pays que pendant quelques jours, interrompus par des périodes de temps froid et calme plus ou moins longues. Celles-ci nécessitent alors de disposer d’importantes capacités de centrales thermiques de réserve qui doivent fournir l’essentiel de la consommation d’électricité. C’est d’ailleurs pour cela que, malgré la montée en puissance des énergies renouvelables intermittentes, les capacités totales des centrales thermiques dont dispose le pays sont restées presque aussi importantes qu’au début des années 2000. Or, il y a peu de chances que la situation change beaucoup dans les prochaines années, même si les capacités éoliennes et solaires sont fortement accrues, car en l’absence de vent, la production électrique des énergies renouvelables intermittentes est extrêmement faible, avec des fluctuations qui peuvent être très importantes en l’espace de quelques heures. Par ailleurs, il ne faut pas surestimer les possibilités du stockage de l’énergie dans les réservoirs hydrauliques, ou avec de la production d’hydrogène, car durant les journées de temps froid d’hiver la consommation d’électricité d’un pays comme l’Allemagne atteint couramment 1,3 à 1,5 TWh par jour, soit environ 35 fois la capacité totale des centrales hydrauliques à réservoir existant dans le pays (40 GWh). N’en déplaise au chancelier Scholz et aux idéologues de l’Energiewende, il sera nécessaire encore longtemps de disposer de grosses capacités de centrales thermiques pour assurer l’approvisionnement électrique du pays. Sinon, le risque de black-out deviendra extrêmement important.
Deux articles récents sur des riverains qui souffrent du bruit des éoliennes.
et
Eoliennes : « On entend leur ronronnement même avec du double-vitrage »
La phase de réglages des quatre éoliennes ne se passe pas sans nuisances sonores pour certains habitants de Valsonne et Ronno, gênés par le bruit des pales. EDF Renouvelables va procéder à de nouvelles études acoustiques en février.
Yoann TERRASSE - 31 janv. 2021 à 06:00 - Temps de lecture : 4 min
C’est un petit bruit de ronronnement, qui tranche avec la quiétude historique de ce site, un peu coupé du monde, sur les hauteurs de Valsonne. Le hameau de Langenève est ceinturé par quatre immenses éoliennes, dont la mise en route, en décembre, n’a pas été sans conséquence sur le calme, qui régnait, depuis toujours, dans ce coin paisible. « Ce n’est pas agréable du tout : on entend ce bruit de ronronnement, même lorsque nos fenêtres et nos volets sont fermés. Pourtant, on a du double-vitrage », constate Isabelle Villard, qui vit à environ 600 mètres à vol d’oiseau d’une éolienne. Désormais, les conversations dans le voisinage tournent beaucoup autour de ce bruit, jugé « fréquent » par les riverains.
« En été, ce sera intenable »
« On est inquiet pour l’été….
Roannais Éoliennes des Noës : « Ce qui me gêne, c’est ce ronron permanent »
Depuis la mise en service des six éoliennes des Noës, quelques habitants qui habitent à proximité s’inquiètent des nuisances sonores constatées depuis, avec un ronronnement permanent. Des sonomètres vont être implantés pour s’assurer que le bruit ne dépasse pas les seuils autorisés.
TF1 INFO « Je n’ai jamais entendu ça de ma vie ». Sous les éoliennes son quotidien nest impossible
Carolins QUEVRAIN 28/11/2019
TÉMOIGNAGE - Nausées, insomnies, maux de tête… Il arrive que ces symptômes se développent chez des riverains partageant leur quotidien avec un parc éolien. Au-delà des nuisances sonores provoquées par le mouvement de leurs pales, les infrasons qu’elles dégagent sont également pointés du doigt. Hubert, habitant d’un village d’Auvergne, raconte à LCI comment ce bruit inaudible lui a rendu la vie impossible.
"Quand elles ne tournent pas, c’est le paradis : c’est ce que j’appelle le silence maintenant." Pour Hubert, tout fait sens en 2010 lorsqu’il réalise que le bruit qui l’empêche de dormir depuis deux ans provient des éoliennes installées en périphérie de son village de Haute-Loire. Là, c’est le choc : "Je ne pouvais pas soupçonner que le bruit que j’entendais était celui des éoliennes. Au départ, j’étais comme tout le monde, j’étais pour leur installation." À Saint-Julien Chapteuil, cette commune de 1 800 âmes où vit Hubert dans une ferme isolée, au moins cinq riverains se sont déjà plaints de nuisances sonores provenant de ces éoliennes installées en périphérie. Aucun n’a usé de recours. "Ils souffrent mais ne disent rien."
Son quotidien, le sexagénaire commence alors à le coucher sur papier. Dans un journal actualisé chaque jour pendant quatre ans, il raconte. "Dimanche 13 juin 2010 : Couché minuit. Relevé 2h45 (bruit dehors insupportable)", "Samedi 10 juillet 2010 : Je note : ‘Pas de bruit ce soir.’" Ou encore : "Je n’ai jamais entendu ça de toute ma vie, c’est très spécial, ça ‘rentre dans la tête’." Voilà maintenant dix ans que les infrasons générés par les pales rythment ses journées : "Je vis en permanence pour leur échapper. Quand elles tournent très vite, je n’entends plus, mais elles tournent rarement très vite. La plupart du temps, elles tournent moyennement et c’est l’enfer." Voir un exemple
Des arrêts maladies pour "syndrome éolien"
Or, les campagnes réalisées par l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, "montrent que ces infrasons sont émis à des niveaux trop faibles pour constituer une gêne et encore moins un danger". Hubert le confirme, "les extrêmes-basses ne sont pas entendues par tous ". Dans son propre cas, "ça ne tient à rien, c’est juste un dépassement de seuil." Une perception bien trop subjective pour être reconnue autant dans la loi que par les élus et les professionnels de santé. Ainsi, le conseil régional d’Auvergne Rhône-Alpes a concédé ne rien pouvoir faire dans le cas d’Hubert. Même son de cloche du côté du ministère de l’Ecologie. "C’est psychologique", lui dit-on.
C’est en 2012 qu’Hubert trouve une combine lui permettant d’échapper à ce bruit, inaudible mais permanent. "Le seul moyen que j’ai trouvé, c’est de provoquer une vibration à l’aide d’un extracteur d’air. J’ai installé un tube en fer qui provoque du bruit à hauteur de 60 décibels. Le bonheur, j’ai pu dormir à nouveau." Ce qui ne l’empêche pas de faire les frais de ces deux ans d’insomnies. Son médecin lui prescrit plusieurs arrêts de travail, d’une durée totale de quatre ans, pour cause de "syndrome éolien", un symptôme déjà pris en compte par l’Académie de médecine mais non reconnu comme cause directe du mouvement des pales. "J’ai eu de la chance, je suis fonctionnaire : j’ai usé de toutes mes aides. Aujourd’hui, je travaille à nouveau mais je suis sur le fil du rasoir. Je pense que je me suis désensibilisé l’oreille droite, à force." Pourtant, toutes ces années, déménager n’a jamais été une option. "Pour aller où ? Il y a des éoliennes partout là où j’aurais pu atterrir." Aujourd’hui, Hubert a renoncé à solliciter les pouvoirs publics. "Je ne veux pas d’argent. Je veux pouvoir me promener dans ma maison, sans bruit."
«Malgré 6000 milliards de dollars investis en 15 ans dans les énergies renouvelables, 2023 a battu des records de consommation de charbon»
«Malgré 6000 milliards de dollars investis en 15 ans dans les énergies renouvelables, 2023 a battu des records de consommation de charbon», Le Figaro, 07/02/2024
FIGAROVOX/TRIBUNE - Depuis le début du siècle la proportion de combustibles fossiles a à peine baissé. Face à ce constat, les experts en énergie Philippe Charlez et Nicolas Meilhan proposent une solution révolutionnaire pour réussir enfin la transition écologique, tout en réindustrialisant les pays occidentaux.
Huit ans après les Accords de Paris, la décarbonation de l'économie mondiale n'a guère progressé. 2023 a battu les records de consommation de charbon, de pétrole et de gaz. Depuis le début du siècle la proportion de combustibles fossiles a à peine baissé passant de 87% en 2000 à 83% en 2023. Et ce malgré 6000 milliards de dollars investis en 15 ans dans les énergies renouvelables.
Dans ce panorama peu satisfaisant pour le climat, le charbon reste la seconde source d'énergie en importance : en 2022 il comptait pour 27% de la consommation d'énergie primaire et 35% de la génération électrique. Toutefois ces 35% cachent une très forte disparité : 95% de l'électricité charbonnière se concentre dans un «club» de 14 pays consommant plus de 100 térawattheures (TWh) d'électricité charbonnière par an et incluant la Chine, l'Inde, les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud et l'Allemagne. L'électricité charbonnière étant responsable de 27% des émissions mondiales de GES, éradiquer ce cancer charbonnier devrait être la priorité des Conférences des Parties.
Un second sujet prioritaire récurrent aux COPs est d'aider les pays les plus pauvres à opérer leur transition énergétique mais aussi à s'adapter au réchauffement climatique dont 90% des victimes se situent dans les pays émergents. Selon l'économiste britannique Nicholas Stern, cela nécessiterait un transfert de 2500 milliards de dollars par an des pays riches vers les pays pauvres soit près de 4% du PIB de l'OCDE. Une somme totalement irréaliste quand on sait que le microfinancement de 100 milliards de dollars promis lors des Accords de Paris n'a toujours pas été mis en œuvre. Sur la seule année 2022 une telle taxe aurait rapporté 1250 G$, soit la moitié de la somme avancée par Stern.
Le mécanisme que nous proposons consiste à imposer une taxe à l'import égale à un quart du pourcentage électrique charbonnier sur les biens exportés depuis le club des 14 vers tous les pays du monde. Ainsi, un produit importé d'Inde (74% d'électricité charbonnière) ou de Chine (61% d'électricité charbonnière) en France serait respectivement taxé à hauteur de 19% et 15%. Les fonds seraient collectés par un organisme international puis redistribués aux pays les plus pauvres pour qu'ils puissent à la fois assurer leur transition et s'adapter au réchauffement. Sur la seule année 2022 une telle taxe aurait rapporté 1250 milliards de dollars, soit la moitié de la somme avancée par Stern.
La méthode est triplement vertueuse. Réenchérissant le prix des produits exportés, elle encouragerait le «Club 14» à réduire le plus rapidement possible son électricité charbonnière. Tout pays réduisant sa production électrique charbonnière sous les 100 TWh sortirait automatiquement du Club et verrait sa taxe réduite à zéro. Elle inciterait aussi le consommateur à réorienter ses achats vers des produits à empreinte carbone plus faible devenus, grâce à la taxe, mécaniquement moins chers. Enfin elle permettrait aux pays les plus pauvres de financer massivement les projets d'atténuation et surtout d'adaptation indispensables à leur survie face au réchauffement climatique. De surcroît, elle permettrait d'éviter des exodes massifs des pays les plus sensibles notamment à la montée des océans.
La méthode ne pourrait être appliquée qu'avec un assentiment mondial et serait décidée au niveau de la COP. Et là est évidemment toute la difficulté notamment au sein de l'UE où seuls deux pays (l'Allemagne et la Pologne) seraient visés par la taxe. Enfin, compte tenu des énormes sommes collectées, la gestion des fonds devrait être gérée par un organisme de contrôle très rigoureux (dépendant de l'ONU) ceci afin d’éviter toute dérive dans des pays récepteurs souvent minés par la corruption.
En Allemagne, la coalition au gouvernement a trouvé un accord pour financer les centrales à gaz nécessaires pour pallier l'intermittence de l'éolien et du solaire.
Gaz, charbon, renouvelables : l'Allemagne trouve enfin un compromis
A Berlin, la coalition au gouvernement a trouvé un accord pour financer les centrales à gaz qui feront la transition avec les énergies renouvelables. Reste à négocier les modalités de son futur marché de l'électricité, dont dépend la fermeture des dernières centrales à charbon.
Le gouvernement allemand prévoit « dans l'idéal » de fermer les dernières centrales à charbon en 2030, au lieu de 2038. (John Macdougall/AFP)
Par Nathalie Steiwer
Publié le 5 févr. 2024 à 16:14Mis à jour le 5 févr. 2024 à 19:46
Après des mois de négociations, la coalition allemande est parvenue à un accord pour construire des centrales électriques à gaz qui prendront le relais pendant les « heures creuses », lorsque le vent et le soleil manquent pour fournir des énergies alternatives.
CQFD !!!
Quelques brèves
Orsted réduit ses objectifs pour 2030, accuse le coup en 2023
Par
7 février 2024
Il y a un an, Orsted, l’un des leaders mondiaux de l’éolien en mer, confirmait viser une capacité de génération électrique de 50 GW en 2030 et s’estimait en bonne voie pour y parvenir. Un an plus tard, l’ambition est redescendue à 35-38 GW, pour un actuel parc en service et construction de 24 GW. L’énergéticien danois veut se concentrer sur ses projets éoliens posés les plus sûrs ; il devient aussi plus sélectif dans l’éolien flottant et dans la génération d’hydrogène.
La France rate ses objectifs de production d’électricité verte
La France agricole le 6/2/24 Extrait _Selon le baromètre des énergies renouvelables électriques, la France a raccordé 4,5 GW de capacités supplémentaires d’électricité renouvelable à son réseau en 2023, contre 5,3 GW en 2022, un rythme qui reste en dessous de ses objectifs de production.
GREEN UNIVERS le 8/2/24 Electricité les prix négatifs deviennent structurels
"La France a connu en 2023 un nombre inédit d’épisodes de prix négatifs." Dans son bilan électrique annuel, consultable ci-dessous, RTE l'observe lui-même : au delà du seul Hexagone, "le système électrique européen est caractérisé par une augmentation structurelle du nombre d’épisodes à prix négatif sur les cinq à dix dernières années, liée au développement des capacités de production renouvelables …
CEREME
Comment RTE et l’AIE ont changé de pied sur l’hydrogène – 05.09.24
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a révisé ses scénarios liés à l'hydrogène en raison du manque d'investissements dans ce secteur. Dans le scénario "Net Zero", la part de l'hydrogène dans la décarbonation du secteur routier a été réduite d'au moins la moitié, voire complètement supprimée. La part de l'hydrogène pour le chauffage des bâtiments a été entièrement exclue des scénarios de l'AIE. Cette révision s'explique par l'absence de progrès significatifs dans les investissements liés à l'hydrogène, créant des défis pour les stratégies française et européenne visant à développer un système de production et de distribution d'hydrogène bas carbone.
« Accélérer sur les renouvelables car les nouvelles centrales arrivent après 2030 » (Christophe Béchu) – 05.02.24
Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, déclare sur RTL que la relance du nucléaire repoussera la construction de nouvelles centrales au mieux après 2030. En conséquence, il souligne la nécessité d'accélérer sur les énergies renouvelables, en particulier les parcs éoliens offshore, où la France a du retard. Béchu propose une approche combinée de relance du nucléaire, énergie pilotable, et des énergies renouvelables, intermittentes mais inépuisables. Il évoque également la simplification du diagnostic énergétique des logements, promettant des modifications rétroactives pour les logements de moins de 40 m², avec des détails à venir le 15/02/2024. (News tank energies)
Les fenêtres photovoltaïques : bientôt une réalité ?, Geo, 08/02/2024
Un groupe de scientifiques de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL, Suisse) en collaboration avec des scientifiques de Tokyo Institute of Technology ont récemment mis au point un verre capable de générer de l'électricité, à l’instar des panneaux photovoltaïques.
avec Damien Ernst Extrait Atlantico le 11/2/24 (Extrait)
Atlantico : L’Allemagne dépenserait 4.200 % de plus en coûts de transport pour le réacheminement de l’électricité que la France. Comment expliquer cette situation ? Est-ce un signe de plus du naufrage du plan de transition énergétique allemande
Les éoliennes refusées de retour à Mazerolles
extrait :
Refusé en 2021 pour des questions de sécurité aérienne en lien avec la centrale nucléaire de Civaux, le projet de ferme éolienne à Mazerolles revient sous forme d’enquête publique.
C’est un projet vieux de onze ans qui refait surface en mairie de Mazerolles. La ferme éolienne de Mazerolles, portée par la société Volkswind, est de nouveau soumise à enquête publique du 12 février au 15 mars 2024.
La demande d’installation et d’exploitation d’un arc de quatre éoliennes avait été rejetée en 2021 par la préfète de la Vienne. ...
Extrait AQUI le 12/2/24 Enzo Legros Les départements de la Gironde, de la Charente, des Pyrénées-Atlantiques, des Landes, de la Dordogne et du Lot-et-Garonne ne comptent toujours aucun parc éolien, en raison d’une forte opposition locale, souffle le responsable d’EDF Renouvelables.
L'énergie sera le projet industriel majeur des prochaines années » (Roland Lescure) – 12.02.24
Roland Lescure, ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Énergie, annonce que l'énergie sera le projet industriel majeur des prochaines années. Lors de sa visite d'une ferme solaire à Marcoussis, il souligne le défi lié à l'importation de panneaux solaires depuis la Chine. Il justifie le regroupement de l'énergie et de l'industrie dans un même ministère pour verdir l'industrie traditionnelle. L'objectif est de disposer de panneaux "made in France" ou "made in Europe". Deux nouveaux projets de gigafactories sont prévus pour répondre à ces besoins, avec une attention particulière à l'acceptation par les élus et la population, à l'accélération de l'implantation des usines, et à la collaboration avec l'Union européenne pour une concurrence équitable. Roland Lescure mentionne également le projet de loi sur l'industrie verte pour accélérer les installations, avec l'intention d'organiser un débat ouvert sur l'avenir énergétique de la France en consultant divers acteurs. (News tank energies)
L’éolien terrestre patine toujours en Angleterre
EXTRAIT GREEN UNIVERS 19/2/24 _ Malgré les mesures prises par le gouvernement pour faciliter la construction de nouveaux parcs éoliens terrestres en Angleterre, le quotidien The Guardian fait état de seulement sept projets déposés en 2023, en se basant sur un registre public. Ces projets concernent soit le renouvellement de parcs existants soit de petites installations desservant des acteurs privés.
La CRE alerte sur les investissements de RTE
Extrait GREEN UNIVERS 20/02 La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a validé le programme d’investissement de RTE pour 2024. Il représente au total un peu plus de 2,28 Mds€, en hausse de 10% par rapport aux dépenses réalisées en 2023. L’année dernière, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité avait mobilisé 2 Mds€, contre une évaluation initiale de 1,88 Mds€.
X Kâplan (@KaplanBen_Fr) a posté à 0:42 AM on mar., févr. 20, 2024 :#Allemagne "Les entreprises allemandes affluent aux États-Unis avec des promesses d’investissement recordLa vigueur de l’économie américaine et les incitations fiscales attirent les investisseurs alors que Berlin s’inquiète de sa #désindustrialisation." (Financial Times) https://t.co/GOolg9aWNi(https://x.com/KaplanBen_Fr/status/1759725234389725325?s=03)
Ventdesmaires
Extrait Euractive 20/2/24
Les entreprises européens sont en concurrence directe avec leurs homologues chinoises, tout en étant soumises à des règlementations environnementales beaucoup plus strictes.
En effet, l’industrie chimique européenne est sous pression pour se décarboner : les émissions annuelles du secteur dépassent celles de la Belgique, et il reste soumis au système de tarification du carbone de l’Union européenne, le système d’échange de quotas d’émission (SEQE).
En octobre 2022, la société BASF a annoncé qu’elle réduirait « définitivement » ses activités en Europe, invoquant la hausse des coûts de l’énergie et les inquiétudes suscitées par les règlementations. L’entreprise a même envisagé une délocalisation en Chine : l’actuel directeur général, Martin Brudermüller, sera remplacé en avril par Markus Kamieth, qui était auparavant chargé des activités de l’entreprise en Asie.
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